Manière de procéder
des administrateurs de l'ULIF
La décision de démolir l'édifice historique fut prise par le conseil d'administration, sans consultation des membres de l'ULIF dans leur ensemble. Le « large consensus » évoqué se trouve donc dans le seul sein de cette instance décisionnelle.
Votre copie du courrier adressé au président de l’ULIF m’a vivement ému. À vos côtés durant l’office de Yom Kippour au Palais des Congrès, je vous sentais désemparés et chagrinés par une question de travaux immobiliser dont vous veniez de prendre connaissance, mais comme je ne suis pas membre de l’ULIF, je n’en connaissais aucun détail. Visiblement, vous sembliez réticents à en dire plus à un « non membre », un « non-initié » de votre communauté. Si je comprends bien, la direction de l’ULIF vient de mettre ses adhérents devant le fait accompli, c’est-à-dire procéder à la démolition de l’actuelle synagogue en vue d’en construire un ensemble plus grand. Vous connaissez ma réticence à m’ingérer dans un conflit d’une association dont je ne fais pas partie, mais je comprends votre désarroi. Je vous sais très attachés à votre communauté dans laquelle vous vous êtes investis depuis tant d’années. Or il est vexant d’avoir été tenus à l’écart des probables discussions et décisions en vase clos et de ne l’apprendre qu’à l’occasion de Yom Kippour, au Palais des Congrès, jour et lieu peu propices pour réagir. « Mécréant », je n’oublie pas que c’est vous qui avez réussi à me faire assister à quelques offices de la rue Copernic et, séduit par l’ambiance amicale qui y règne, alliée à la qualité « artistique » et le sérieux des offices, j’envisageais d’adhérer à l’ULIF pour en faire mon port d’attache. Ce litige qui vous chagrine m’en dissuade. Je veux d’abord voir comment les litiges, que toute association humaine connaît un jour, se règle à Copernic. Optimiste, j’ose encore croire que la sagesse et l’amour auront le dernier mot.
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